La pensée créative
La créativité
Objet de l’article
Vous trouverez dans cet article un bref développement sur la pensée créative, à quoi ça sert, comment la stimuler, la développer, la mettre en œuvre, partant du principe qu’elle peut être utile tant pour résoudre une énigme que pour sauver la vie !
Introduction
Inventer, imaginer, trouver des idées nouvelles, différentes, inédites… nous employons un vocabulaire étendu et diversifié pour parler de créativité et tenter de cerner ce vaste univers.
- Inventer parle d’un processus qui aboutit à un résultat concret : l’invention, physiquement identifiable, palpable.
- Imaginer peut rester une forme mentale qui ne sortirait jamais de la tête de celui qui la produit. Cela consiste littéralement à se faire des images et tout le monde en a la capacité. Par exemple, et surtout à l’intention de ceux qui disent ou pensent ne pas parvenir à se créer des images dans la tête sur commande, pensez à la couleur des murs de votre chambre ou à la forme du pied de lampe que vous allumez quotidiennement au réveil ou au coucher, ou à tout objet familier que vous utilisez régulièrement (votre portefeuille, votre voiture, la porte de votre maison, etc.). Maintenant qu’il est évident que vous savez imaginer (vous venez de le faire… !), vous pouvez vous amuser à déformer ces objets, les agrandir deux fois, dix fois et ils se transforment en un autre objet, avec une autre fonction, tel le pied de lampe qui peut devenir un lampadaire. Imaginer maintenant que ce lampadaire, incluant toutes les caractéristiques de celui qui était sur votre table de nuit, est démultiplié et installé sur les trottoirs de la ville où vous vivez… original, non !
La déformation peut être inversée et vous allez dans la miniaturisation. Votre pied de lampe se transforme en un appareil de chirurgie qui permet d’explorer les réseaux de neurones, câbles, boyaux ou tuyauteries du cerveau si je puis me permettre ce catalogue d’images.
Vous avez tous compris que créer, penser créativement, sont le résultat de processus mentaux que nous utilisons inconsciemment et que nous pouvons donc formaliser pour qu’ils deviennent conscients et utilisables. L’être humain est fait ainsi que pour formaliser sa pensée, il a besoin d’élaborer des représentations (ou formes mentales ou imagerie mentale) afin de donner un sens à ses perceptions sensorielles et pouvoir en faire quelque chose à l’extérieur de lui, au minimum s’exprimer (imprimer à l’extérieur).
Ce que l’on nomme par le terme créativité désigne le plus souvent un ou des processus particuliers destinés à répondre à une situation précise dans un contexte spécifique. Il peut s’agir de résoudre un problème concret, de satisfaire un besoin, de se donner du choix, etc. Dans tous les cas, il est indispensable qu’il existe un résultat palpable à la fin d’un processus de créativité, une création concrète pour donner tout son sens à ce mot. Sans résultat tangible, visible, mesurable, la créativité n’est qu’un processus de pensée qui consiste à jouer avec ses représentations mentales en les transformant. Ce que nous transformons ainsi sont les formes représentées que nous avons de la réalité. Nous pouvons les combiner entre elles, les rapprocher de façon aléatoire, les transposer sans ménagement d’un univers à un autre… et bien d’autres choses encore que nous aborderons plus loin.
Tentons deux définitions
- Créer est une démarche qui permet de trouver des solutions nouvelles, originales et inédites par rapport à une situation de départ, son contexte et son histoire et qui va se traduire par une formalisation physique de la chose créée pour pouvoir affirmer qu’il s’agit d’une création.
- La pensée créative, c'est-à-dire le processus mis en œuvre pour trouver des idées, fait partie de la démarche qui aboutit à la création sans que cela se traduise par un résultat tangible si ce n’est la production de formes mentales, de mots, de dessins, d’écrits.
La pensée créative est donc la capacité à trouver des idées sans obligation de résultats formalisés.
Dans les deux cas la finalité est la même c'est-à-dire se donner de nouvelles options, ouvrir des perspectives là ou il n’y en avait pas ou plus. Il s’agit de sortir de l’enferment mental qui consiste à croire qu’il n’y a pas de solutions à un problème ou qu’il n’y a qu’une seule issue possible.
Le penseur créatif recherchera donc la profusion d’idées, développera un système de croyance basé sur « tout est possible » et sur la croyance qu’il y a toujours une autre façon de voir, de se représenter et d’aborder une situation.
Comment trouver de idées nouvelles ?... quelques points de repères !
Les processus de pensée que le créatif va utiliser vont de l’emprunt de solutions mises en œuvre par d’autres dans le même domaine ou dans des univers voisins, à l’élaboration d’inédits tant dans la forme, dans le résultat à atteindre, que dans la façon d’y parvenir.
Les modèles de pensées créatives peuvent se résumer, sans prétendre à l’exhaustivité, à 10 familles de processus.
Simplifier : Découpez le problème en petits éléments facile à résoudre et agglomérez les différentes solutions partielles pour construire les options de résultat.
L’un de mes enseignants nous rappelait souvent : « On n’avale pas le mammouth en une seule bouchée ! »
Evoquer : Exprimez et noter tout ce qui passe par la tête, évoqué par la situation de départ : les pistes de solutions, les mots utilisés pour exprimer le problème ou le besoin, les mimiques…
Utilisez tout média d’expression pour extérioriser tout ce que vous évoque le sujet de la recherche d’idées (peinture, musique, danse, expression corporelle, etc.)
Jouez sur les mots : leurs sonorités, leurs sens,…
« Rien n’est plus dangereux qu’une idée quand c’est la seule que vous avez » Emile CHARTIER
Explorer sensoriellement : Utilisez des sources de stimulations externes pour exciter votre cerveau (sons, musiques, images de magazines, senteurs, exercices physiques, toucher,…)
Changez les sous modalités sensorielles, visuelles, auditives, kinesthésiques, olfactives, gustatives, de vos représentations (images mentales) de la situation de départ et des pistes de solutions éventuelles (changer les couleurs, l’éclairage, modifier le son, plus fort, plus faible, augmentez, diminuez la température,…)
Allez vous promener et utilisez tout ce que vous percevez sensoriellement pour suggérer des idées.
« Les Français ont une telle façon gourmande d'évoquer la bonne chair qu'elle leur permet de faire entre les repas des festins de paroles ». Pierre DANINOS
Emprunter :Recherchez comment d’autres s’y sont pris dans un contexte équivalent et copiez.
Réutilisez des solutions que vous avez trouvées dans le passé pour d’autres contextes.
« Dans la vie les jeux sont donnés, mais avec un jeu donné, chacun peu faire une partie différente ». GOETHE
Faire comme si : Imaginez les différentes possibilités de résultat idéal et faire comme si c’était acquis.
Faites comme si vous êtes une autre personne avec sa façon de penser et pensez comme elle (Einstein, Coluche, Tintin, votre héros de roman, de film, etc.) Que dit elle du problème et des solutions ?
Faites intervenir un magicien, faites comme s’il est à vos cotés et vous pouvez lui demander tout ce que vous voulez. Autorisez vous l’impensable, le « pas permis » !
Faites comme si le problème est la solution
« Les hasards ne servent que les esprits préparés ». PASTEUR
S’éloigner du cadre de référence : Utilisez le processus d’enchaînement d’idées. Les unes derrière les autres par association d’idées sur la forme, la couleur, le son, la fonction à l’infini, allez le plus loin possible jusqu’à ne plus être dans le cadre de référence de départ.
Recherchez des contextes ou la situation de référence est une solution.
Transportez vous dans d’autres univers, d’autres civilisations, dans un monde minéral, végétal, animal, et imaginez comment la situation serait traitée ?
Einstein et la théorie de la relativité !
Alors qu’il pensait à ses recherches sur les photons, il a eu l’idée géniale, en voyant un rayon de lumière de se dire… et si je chevauchais le rayon de lumière et que je devenais la lumière, je pourrais comprendre la notion de son déplacement par rapport au reste du monde…
Modifier les paramètres :(transformer, déformer)
Augmentez, diminuez les paramètres de la situation de référence.
Changez votre âge pour résoudre la situation (plus vieux, plus jeune)
Prenez le contre pied de tout, inverser les sens, les mots, etc.
« L’invention c’est 1% d’inspiration, 99% de transpiration ». Thomas EDISON
Combiner : Prenez plusieurs façons de résoudre la situation et faites les interagir entre elles.
Associez de façon forcée les résultats de la production d’idées.
Rapprochez de façon aléatoire et forcez des objets, formes, concepts qui n’ont rien de commun à priori avec le contexte ou avec la situation de départ ou avec les critères du résultat à atteindre.
« Les esprits sont comme les parachutes. Ils ne fonctionnent que quand ils sont ouverts ». Louis PAUWELS
Rêver : Se racontez une histoire féerique.
Imaginez un scénario de film futuriste où tout se résout.
S’identifiez à la situation de départ et déformez la, sans réserve.
Laissez vous aller au délire verbal, intellectuel et mental.
« Si tu veux tracer droit ton sillon, accroche le à une étoile » Proverbe chinois
Dépasser les limites : Cherchez la limite de ce que l’on vous propose, des méthodes que vous utilisez, des concepts que l’on vous enseigne.
Critiquez, non pour juger mais pour trouver le cas où ce que l’on vous propose ne marche plus, ne s’applique pas et imaginez librement votre solution.
« La créativité est une stratégie pour satisfaire sa curiosité » Clément BOYÉ
A chaque auteur son modèle
Des auteurs comme Edouard DE BONO parlent de pensée latérale. Cela signifie que pour trouver une solution, une idée nouvelle par rapport à un cadre de référence, il est pertinent de sortir de ce cadre pour chercher de nouvelles possibilités, nouvelles suggestions ou solutions déjà expérimentées par d’autres à l’extérieur du contexte de référence.
Par exemple : J’habite à Paris et mon bureau est trop petit pour mon activité professionnelle. Je peux le réaménager, louer un plus grand bureau, réduire mon activité, etc. Ces solutions peuvent êtres bonnes cependant je ne sors pas du champ sémantique et fonctionnel lié au contexte (bureau, activité). Je peux aussi élargir ma façon de penser et chercher latéralement toutes les évocations que l’un des termes de ma problématique me suggère. Par exemple, si je m’intéresse au mot bureau, je trouve d’autres termes comme local, immeuble, volume, lieu, espace, etc. Je peux d’ores et déjà rebondir sur l’un de ces termes. Prenons le mot espace, il peut s’agir d’un espace réel ou virtuel, concret ou abstrait et ainsi, je peux envisager qu’une grande partie de ce qui encombre mon bureau aujourd’hui peut être transformé en données numérisées, stockées sur un disque dur d’ordinateur qui lui-même peut ne plus être physiquement dans les murs que j’occupe mais également sur un serveur extérieur. Prenons le mot lieu. Vous pouvez décliner ce mot en lieu physique à moi, à d’autres, avec d’autres, lieu autonome, auto financé par sa fonction de lieu, lieu virtuel et cela devient un site qui peut simuler la configuration d’une entreprise utilisant de grand volume (c’est le cas des magasins virtuels qui fleurissent sur internet) ou une opération immobilière de location de lieu dans lequel vous vous attribuerez la surface dont vous avez besoin, etc. à l’infini !
La pensée créative repose sur les principes fondateurs suivants :
- Un état d’esprit optimiste ou tout est possible tout le temps.
- Des valeurs et une attitude d’ouverture, de curiosité, sans à priori, sans jugement, considérant que tout ce qui est pensé et exprimé est une forme basique derrière laquelle peut se cacher quelque chose de génial, comme par exemple la découverte du POST-IT, né d’essais ratés de colle indécollable !
- Des principes de gestion de sa pensée : la production d’idées est volontairement et délibérément la plus profuse possible, la quantité primant sur la qualité et pour cela les créatifs séparent le temps de production et d’expression d’idées du temps du tri et évaluation des idées à retenir.
- Une démarche par objectif précis, critérié et volontairement constructif et valorisant pour soi et son environnement. Pour augmenter l’efficacité d’une recherche d’idées, il est important en préalable de savoir ce que l’on veut obtenir à la sortie. Cela permet de fixer un cadre de contrainte relativement rigide et de créer une représentation, même si c’est pour mieux s’en éloigner. L’un des paradoxes de la démarche créative est que plus l’on fixe à priori le résultat que l’on veut obtenir, en acceptant d’explorer le plus librement possible hors de ce cadre et en séparant les phases de production et de tri, plus l’on va trouver de solutions inédites par rapport à ce cadre.
- Une façon de vivre sa relation à l’environnement. La créativité demande d’être en alerte permanente, les idées nouvelles surgissent en effet à tout moment et souvent dans des moments et des lieux insoupçonnables ! Beaucoup vous diront que c’est sous leur douche du matin qu’ils ont trouvé l’idée qui a révolutionné leur vie. Pour d’autres, ce peut être dans des endroits plus intimes que la décence ne me permet pas de citer ou au cours de leurs rêves de la nuit que s’est élaborée l’idée, le concept nouveau. DESCARTES par exemple, qui a rêvé le discours sur la méthode, devenu la base de la pensée cartésienne !
- La ténacité. Thomas EDISON rétorquait à ses détracteurs qui lui faisaient remarquer qu’il avait du faire beaucoup d’essai infructueux pour arriver à trouver la lampe à incandescence, qu’il avait trouvé 188 façons de ne pas trouver la solution.
Conclusion
La créativité, devenir ou être créatif relève de l’entraînement sportif de chaque instant. Cependant cet entraînement a besoin de répondre à quelques critères pour assurer sa longévité :
- Faire cela en s’amusant, en faire un jeu avec sa pensée et les opportunités que la vie vous donne à voir, à percevoir
- Faire cela comme si vous chiniez un objet insolite dans une brocante
- Faire cela avec le regard, les gestes et l’excitation du petit enfant qui découvre le monde
- Faire cela sans enjeu, sans chercher de résultat à priori comme l’oiseau qui chaque jour cherche sa nourriture sans ce dire aujourd’hui c’est un lombric bien gras de 10 cm de long que je veux mettre dans le bec. Il cherche globalement et prend ce qu’il trouve et en fait quelque chose.
- Faire cela pour le faire, pour entretenir votre cerveau, ce formidable organe à produire des pensées, en état de fonctionnement optimal.
Enfin, vous voulez contribuer à votre santé, augmenter vos chance de longévité, vieillir en forme, développer ses capacités à trouver des idées nouvelles pour que cela devienne aussi naturel que de respirer, c’est non seulement possible mais je dirai même vital. Le développement de ce thème de recherche qui m’est cher, c'est-à-dire les liens et les relations étroites entre la physiologie et la démarche créative comme attitude de vie, me demanderait d’écrire plusieurs tomes en guise de conclusion.
Je me contenterai donc ici d’ouvrir une piste… à vous de l’explorer !
Fin d'interdiction d'échouer
Fin d’interdiction d’échouer
Rédactrice Nathalie Graffand Boyé
Il est temps, il est l’heure, le moment est venu !
L’heure de la fin d’interdiction d’échouer a sonné !
Comment un pays comme la France peut-il en être là ? Comment la France peut-elle être dans le peloton de queue en termes de nombre de créations d’entreprises ? Comment ce pays qui regorge d’intelligences, de ressources et de beautés, peut-il décourager, dissuader, empêcher même ses créateurs d’entreprises en tous genres ! Comment devenir moins frileux, moins peureux, plus entrepreneurs, pour notre plus grand bonheur à tous ?
L’expérience personnelle, sincère et touchante de Claire Blondel (TEDx Lyon du 10/11/2011), au travers des aventures de ses filles à l’école (en Asie puis en France) ainsi que le bref récit de son parcours de créatrice d’école en France, éclaire sur la manière dont nous nous y prenons pour tuer dans l’œuf l’enthousiasme entrepreneurial de l’adulte en éteignant parfois jusqu’au plaisir d’apprendre de l’enfant !
Nous sommes les champions de la peur de l’échec, la règle étant qu’il est interdit de se tromper !
Moi cette règle absurde, elle a failli me tuer. Oui, j’ai bien faillit mourir, à l’âge de 13 ans, qu’on ne m’ait pas donné le droit d’oser ma voie, le droit d’y croire, le droit de tenter ma chance, au nom de cette interdiction de se tromper qui plane sur tous et infiltre l’école !
A l’âge de 10 ans, lors des évaluations sportives d’entrée au collège, ont été détectées chez moi des qualités de sprinteuses. J’avais en effet couru la distance imposée avec une rapidité surprenante et inhabituelle pour une fille de mon âge et il a fallu s’y reprendre à 2 fois pour confirmer que mes temps s’approchaient plutôt de ceux des meilleurs garçons de ma classe d’âge que de ceux des fillettes. Il faut dire que je m’étais entrainée durant toutes mes classes de primaire pour être digne d’une place au milieu des jeux sportifs des garçons plutôt que dans l’univers de poupées.
J’adorais courir vite ! J’adorais cette sensation de puissance et de liberté que mon corps me donnait.
J’aimais tellement courir vite que j’ai naturellement accepté de faire partie du club du collège puis de celui de la ville. Dès la 6ème, entre les entrainements et les compétitions, je faisais 15 à 20 heures de sport par semaine. Presque un mi-temps ! Et en dehors de mon plus que plein temps de collégiennes bien sur, qui m’occupait, trajets et devoirs compris, dans les 45-50 heures ! Deux fois par semaine, je traversais la ville à pied après la journée de collège pour me rendre au stade d’entrainement et rentrais vers 20 heures par le dernier car, la dernière à la maison, devoirs pas encore faits ! La plupart du temps, j’avais quitté la maison peu avant 7 heures le matin.
Malgré ces conditions et ces durées de travail qu’aucun adulte salarié n’aurait accepté, j’étais heureuse et motivée pour tout et j’avais la chance d’être encouragée et soutenue par mes parents qui ont eux aussi ajouté quelques km au compteur pour me conduire un peu partout participer à des compétitions régionales et départementales.
Je gagnais tout. Peut-être parce que je ne courais pas pour gagner mais pour sentir encore et encore la puissance et la liberté que me procuraient une foulée sans entrave, des appuis assurés, un départ libératoire… A l’adolescence, ce genre d’expérience, ça donne des ailes, ça apprend la confiance, la persévérance,
Ce que j’ai gardé aujourd’hui c’est une émotion quelque peu « augmentée » et incontrôlable devant tout exploit humain en général, et sportif en particulier, et surtout un énergisant mélange d’exaltation, joie et admiration, lorsque je suis témoin direct ou indirect de la réussite de quelqu’un qui ose sa voie et se réalise au gré des vents, des grains, des échecs et des réussites.
Mon enthousiasme est décuplé lorsque je coache et accompagne quelqu’un qui se débat au milieu de ces peurs, les siennes et celles des autres, jusqu’à sortir la tête de son bocal, jusqu’à trouver son sens et jusqu’à faire le premier pas
J’ai été très touchée par cette conférence qui invite à entrer dans une nouvelle aire, celle de donner à nos enfants le droit de se tromper, car j’ai faillit mourir, à l’âge de 13 ans, qu’on ne me l’ait pas donné !
Les 4 conséquences les plus évidentes décrites par Claire Blondel :
- Intolérance et croyance de « supériorité »
- Mauvaise estime de soi par focalisation sur les erreurs plutôt que sur les réussites et les forces
- Responsabilité et contrôle autonome (le référent est externe, la sanction vient de l’extérieur)
- Manque de persévérance
Il est interdit à toute embarcation de s’échouer sur cette plage !
7 raisons d’utiliser la PNL
Rédactrice : Nathalie Graffand Boyé
C'est un petit fossé, situé entre subir le monde ou le créer, que la Programmation Neuro-Linguistique (P.N.L.) nous permet d’explorer. Il est en effet est aussi facile de réussir que d’échouer bien que nous pensions parfois le contraire ! Seule la façon de penser diffère. La différence entre celui qui ose et celui qui stagne est à la fois infime et immense.
Se former en P.N.L. est une façon de s’occuper de son accomplissement personnel et professionnel tout en acquérant des compétences et certifications que l’on peut valoriser dans un plan de carrière.
En 20 ans d’enseignement et application de la P.N.L., Clément BOYE et l’équipe Ginger Moon ont identifié 7 bonnes raisons d’utiliser la P.N.L. en entreprise et qui en font une approche incontournable qui fait ses preuves tous les jours :
- Maitriser les stratégies gagnantes pour atteindre ses objectifs et gérer les délais
Une des clés du succès est de savoir dire ce que l’on fait et faire ce que l’on dit… ce qui suppose clarté et précision dans la définition des objectifs et la mise en œuvre de stratégies efficientes !
- Inspirer la confiance et satisfaire ses clients internes et externes
La confiance ne se décrète pas, elle s’acquiert. Elle ne se nourrit pas de discours mais se construit sur des actes. La confiance doit être centrale car elle est au cœur de la réussite.
- Faciliter les relations interpersonnelles et diminuer les conséquences de la non-communication (gestion des conflits, négociation, absentéisme, coûts cachés, perte de notoriété, …)
Les premiers clients (acheteurs, prescripteurs) d’une entreprise sont ses salariés. Leur bien-être dans l’entreprise et la fluidité de la communication sont de puissants critères de bonne santé !
- Modéliser l’excellence et la transférer pour améliorer ses performances
Un bon manager est aussi un coach et un mentor ! Il sait s’entourer, repérer, développer et transmettre confiance, savoir-faire et savoir-être.
- Manager l’équilibre vie privée – vie professionnelle et prévenir les risques psychosociaux
En tout domaine, c’est l’équilibre qui témoigne de la bonne santé. La santé économique de l’entreprise est le reflet du climat social, managérial et stratégique qui y règne.
- Développer la flexibilité, la pro-activité, l’esprit d’innovation et de collaboration
En confiance, les acteurs de l’entreprise sont à la fois plus productifs et plus créatifs. Ils peuvent développer esprit d’innovation et de collaboration nécessaire aux entreprises modernes.
- Favoriser l’efficience par le développement de l’estime de soi et la motivation
Bien entendu, lorsque l’on est un modèle, une référence, pour son entourage professionnel, mieux vaut être un exemple à suivre et donc, commencer par soigner l’image que l’on a de soi !
avec John Grinder, co-fondateur de la PNL, en 2010
A quoi pourrait vous servir la PNL ?
A quoi pourrait vous servir la PNL (Programmation Neuro-Linguistique) ?
Vous êtes un professionnel, par exemple vous dirigez une équipe ou vous souhaitez évoluer vers des fonctions avec responsabilités. Pour cela vous avez besoin de créer et entretenir des relations de qualité, agréables, motivantes et fermes en même temps. Pour gérer les situations correspondantes, vous cherchez des outils efficaces, rapides, pertinents. La PNL répondra à vos attentes au-delà de ce que vous pouvez imaginer.
Vous saurez développer des modes de communication construits pour atteindre vos objectifs à coup sur. La démarche de la PNL est orientée solution.
Vous avez besoin de savoir comment votre interlocuteur traite les informations, dans son mental et sa psychologie, jusque dans sa façon de parler, pour vous adapter et avoir les clés pour lui faire passer les messages importants.
Parmi les approches existantes les plus répandues, Analyse Transactionnelle, Gestalt, Systémique, Communication Non Violente, approche Gordon, Neuro-Sémantique, Clean Langage, Process-com, etc. la Programmation Neuro-Linguistique vous donnera les outils pour identifier la structure du fonctionnement subjectif de votre interlocuteur et ses composantes. La PNL vous permettra d’identifier et décoder ses processus de pensées conscients et inconscients. Ainsi, vous pourrez lui proposer ce que vous avez à lui transmettre dans un langage, selon une structure et suivant des processus qu’il comprend et peut accepter.
Si vous ne parvenez pas à communiquer avec efficience, de façon adaptée et productrice de résultats comme le permet la PNL, vous n’atteignez pas vos objectifs et restez frustrés de ne pas satisfaire vos attentes.
L’outil appelé « Stratégie d’objectif », enseigné en PNL, amène les stagiaires de GingerMoon à des résultats qui dépassent leurs espoirs.
La PNL apprend à communiquer de façon structurée, consciente et déterminée ; elle donne des outils et méthodes pour gérer les changements que chacun vit et gère quotidiennement ; elle permet d’apprendre, de soi-même et des autres, par la modélisation de l’excellence.
La PNL, c’est bien plus encore ! Venez en faire la découverte en participant à nos journées d’ « Initiation à la PNL ».
Base d'Andragogie
Enseigner, ce n'est pas remplir un tonneau… c'est allumer une flamme.
Aristophane
Le mot « pédagogie » à pour sens étymologique : le guide des enfants.
L'andragogie est la pédagogie pour adultes. Le mot « andragogie », inventée par des spécialistes des sciences sociales allemands puis repris par les américains vient du grec anêr (andros) l'« homme masculin » et agô « mener, conduire, mener, élever » ou agogos : le guide.
Le terme « andragogie » est utilisé dans le sens de l'être humain adulte, ce qui n'empêche pas la critique du terme choisi qui désigne « l'homme masculin ».
En effet le terme, utilisé principalement au Québec, est controversé, car anêr est aussi une opposition à gunê la « femme » ; en grec ancien, il n'y a pas de mot désignant l'« adulte ».
Le terme d'andragogie est utilisé pour différencier l'enseignement des adultes de celui des enfants et des adolescents, cependant l'expression plus compréhensible et étymologiquement moins équivoque de « formation des adultes », étant défini que le terme formation, qui comprend la notion d'éducation, serait peut-être plus adaptée mais moins docte.
L’andragogie s’appui sur le constat des besoins que manifestent les adultes en formation. Cela constitue 11 principes sur lesquels l’ingénierie de formation a intérêt à s’appuyer pour garantir les résultats :
1. L
- Le besoin d’être rassuré
- Le besoin de motivation
- Le besoin d’autonomie
- Le besoin de plaisir et de sérieux mélangés
- Le besoin d’interaction
- Le besoin d’individuation et de personnalisation de l’animation pédagogique
- Le besoin de se confronter à la réalité
- Le besoin de lien avec le concret
- Le besoin d’estime de soi
- Le besoin d’être convaincu
- Le besoin de vérifier, mesurer
L'adulte a besoin de savoir dans quelle direction il se dirige pour accepter d’apprendre et assimiler : le sujet nécessite d’être introduit, il faut mettre en avant le lien logique entre les différentes phases de la formation; de comprendre les raisons de la formation pour être motivé. Les actions doivent être justifiées et s'appuyer sur l’expérience de l’apprenant pour qu’il s’y retrouve : la connaissance a besoin d’être reliée aux connaissances et expériences passées afin apparaître comme une adaptation ou un développement de ce qui est déjà connu.
Les adultes ont besoin de savoir pourquoi ils doivent apprendre quelque chose. Et pour quelles utilisations potentielles et dans quelles situation il va pouvoir valoriser l’investissement que cela représentent en temps et en argent pour lui.
Les adultes ont besoin d’être traités comme des individus capables de s’autogérer et admettent mal que les autres leur imposent leur volonté.
Ils n’acceptent pas sans accord à conformer et encore moins à se soumettre à une consigne sans en maîtriser les tenants et aboutissants.
Les adultes ont besoin d’être traités comme des individus capables de s’autogérer et admettent mal que les autres leur imposent leur volonté.
Ils n’acceptent pas sans accord à conformer et encore moins à se soumettre à une consigne sans en maîtriser les tenants et aboutissants.
Les adultes ont besoin d’être traités comme des individus capables de s’autogérer et admettent mal que les autres leur imposent leur volonté.
Ils n’acceptent pas sans accord à conformer et encore moins à se soumettre à une consigne sans en maîtriser les tenants et aboutissants.
Les adultes arrivent avec une expérience et des connaissances propres. Il en résulte des groupes souvent hétérogènes en niveaux de connaissance, de compétences, avec des cultures et systèmes de référence différents.
Aussi, cela nécessite des stratégies d’enseignement et d’apprentissage personnalisé à chaque participant. Par contre, le contexte de la formation pour adulte se prête facilement aux méthodes expérimentales et aux activités d’échanges.
Les adultes sont prêts à apprendre si les connaissances permettent d’affronter des situations réelles. L’apprentissage ne peut pas être dissocié du besoin de l’adulte de se projeter dans son futur et de voir les effets de la formation en terme de développement.
Les adultes assimilent d’autant mieux que les connaissances, les compétences, les attitudes sont présentées dans le contexte de leur mise en application sur des situations réelles vécues ou à vivre prochainement.
Les adultes sont motivés intérieurement par le désir d’améliorer leur situation professionnelle et d’accroître leur satisfaction personnelle dans la sphère professionnelle ou privé.
Il ‘s’agit du besoin de ressentir de la valeur ou dit autrement de l’estime de soi passant par la fierté de progresser et de réussir et la reconnaissance qui lui est attachée.
Les adultes n'acceptent pas les idées toutes faites et ont besoin d'être convaincus (l’adulte a l'esprit dans le cas le plus fréquent moins malléable que l’enfant et moins flexible en raison d’opinions, préjugés et à priori souvent bien ancrés) ;
De plus, l'apprentissage est une remise en cause de ses certitudes, ce qui est parfois mal perçu et mal vécu. Par contre, l'adulte dispose d'une expérience sur laquelle on peut s'appuyer, et d'un esprit critique plus développé qui exige plus de rigueur.
Les adultes n’acceptent pas d’être convaincus sans la vérification de la promesse de progrès qu’apporte intrinsèquement la formation.
Les adultes ont besoin de vérifier par l’expérimentation, en cours de formation et à posteriori, la validité des enseignements et contenus proposés.
Aussi le feed-back permanent et les évaluations à chaud et à posteriori font partie de ce type de pédagogie. Cela contribue à leur réassurance concernant le choix de s’engager dans une formation et d’y avoir participé.
Pourquoi une telle distinction ? L’adulte apprend-t-il différemment de l’enfant ?
L’art d’enseigner aux enfants porte le nom de pédagogie. Cette différence repose sur la conception du modèle de l’enseignement aux enfants et plus particulièrement sur la conception du rapport entre l’enseignement et l’enfant.
L’enfant continu malheureusement à être considéré comme un contenant vierge ou vide qui a besoin d’être rempli et l’enseignant est celui qui a la mission de déverser son contenu à cette fin.
Dans le modèle le plus répandu, l’enfant, du fait de sa dépendance à l’adulte, ne peut pas savoir ce qu’il doit apprendre et c’est à ses éducateurs de savoir pour lui. La question du pourquoi il doit apprendre est secondaire.
Du fait de son jeune âge et de son inexpérience à priori, ses expériences ne sont pas considérées, seules comptent celles de l’aîné, du parent, et bien entendu à l’école celles de l’enseignant. Dans une telle conception la conférence, le cours magistral sont privilégiés.
Ne sachant rien ou considéré devant tout apprendre, la logique de contenu est hypertrophié par rapport à la logique du processus qui consisterait à apprendre à réfléchir et à chercher par soi-même.
Enfin, l’une des croyances répandues dans l’éducation et la pédagogie est que l’enfant doit être motivé par la contrainte, la coercition ou la stimulation au travers de signes de reconnaissance et d’approbation, dépendant de la volonté de l’adulte. L’enseignant décide donc seul de ce qui sera appris, quand et comment.
Le clivage ne se justifierait pas si l’enseignement était recentré sur sa véritable finalité, c’est à dire l’autonomie de la personne et non la reproduction d’un modèle de pensée et de connaissance non différencié entre les élèves.
Les spécificités portent sur la façon d’aider l’enfant à construire ses représentations qui passent, comme pour l’adulte, par l’expérimentation à un moment ou un autre et qui doivent être précédées ou suivies de la référence à un modèle à voir, à entendre et à toucher.
La PNL au service de soi
A vos calculettes
LA PNL : UN ATOUT UTILE A MA VIE !
Bonjour,
Dans la vie privée comme au travail, communiquer avec efficacité et élégance permet :
- de bonnes relations avec son entourage.
- d’atteindre les résultats que l’on vise.
A votre calculette !
Imaginons que vous perdez par jour une heure pour incompréhension ou mésentente. Réaliste, n’est-ce pas ?
Avec l’apprentissage de l’art de communiquer : vous pourriez gagner :
- 360 heures par an !
Or : sur une moyenne d’une journée de 12h utiles, cela représente :
- l’équivalent de 30 jours, 1 mois de temps !
- A deux : (parce qu’il faut être deux pour ne pas se comprendre… Quoi que…), 60 jours ! 2 mois de temps !
Imaginez les gains que vous obtiendriez sur l’ensemble de votre vie !
Votre solution : la PNL (programmation neurolinguistique)
LA PNL nous enseigne comment nous percevons subjectivement nos interactions avec le monde, et surtout comment agir pour obtenir les résultats que nous désirons le plus.
Si vous souhaitez :
- faire passer des messages,
- construire des accords gagnant-gagnant,
- créer des conditions de sécurité dans la relation,
- vous détacher de vos pensées bloquantes,
- mettre en place des états physiques et émotionnels stimulants et productifs,
la PNL vous fournit méthodes et techniques développées scientifiquement depuis 30 ans. Vous deviendrez ainsi une personne que tous reconnaitront et qualifieront de « grand communiquant ».
Votre moyen : Stratégie-ICMC (Institut délivrant les certifications PNL)
Avec le Niveau PRATICIEN PNL 1, vous apprendrez les techniques et maitrise de l’art de conduire la relation et communiquer avec l’autre pour obtenir le résultat visé.
Qu'allez-vous retirer de cette formation ?
- Un accès à vos ressources mentales et émotionnelles ;
- Une maîtrise du langage et du déroulement d’un échange verbal ;
- L’art du questionnement ;
- Une sécurité et assurance dans vos relations et interactions avec les autres en toutes situations ;
- Une plus grande conscience de votre valeur, de votre richesse intérieure et de votre capacité à atteindre les résultats que vous vous fixez ;
- Une méthodologie pour définir vos objectifs
- Des stratégies gagnantes pour garantir votre résultat ;
Bonjour tout le monde !
Comment allez-vous bien !
“30 ans de Sur Mesure, Gingermoon Consulting pour vous servir !” : ce serait la formule consacrée pour démarrer et pourtant ce n’est pas comme cela que j’aimerais que nous rentrions en relation. Nous préférerons savoir qui vous êtes , comment vous vous appelez et ce que vous faites parce que nous sommes extrêmement curieux de tout et surtout de vous avec qui nous travaillons, tous le jours, vous mon alter-égo. Nous, parce que nous sommes deux, Nathalie et Clément et 42 autres personnes à ce jour parce que nous sommes un réseau de spécialiste en tout genre qui ont baroudé au travers du monde et naviguer dans des domaines très variés ; le consulting de toute sorte, le développement de la créativité, l’enseignement de la PNL, l’enseignement tout court, la coaching, la thérapie, la biorésonance, la comptabilité, l’analyse financière, la méthodologie de projet , le contrôle de gestion, les ressources humaines, l’informatique,…
Nous aimerions savoir ce que vous aimez, ce qui vous passionne, vos projets et vos besoins parce que notre plus grand plaisir est d’y répondre en y mettant un grain de créativité. Nous cherchons a savoir pour chacun comment co-développer, et faire croître la connaissance et l’intelligence collective parce que c’est une ressource qui augmente quand on la partage.
Nous aimons énormément travailler avec vous garce à la créativité pour inventer un monde d’abondance pour tous Bien que Gingermoon-Consulting soit là pour répondre à vos demandes d’ audit, étude, bilan, diagnostic, formation, coaching, processus de transformation, recherche, conseil en communication, conseil stratégique, facilitation créative, création de concept …, notre compagnie est surtout là pour créer des aventures humaines qui nous enrichissent tous. Vous sentir en pleine réussite, personnel pour commencer et professionnelle avec des activités qui vous passionnent est notre première source de satisfaction. “Un monde qui va bien, ce sont des personnes qui sont bien dans leur peau, dans leurs vie personnelle, dans leurs corps, dans leurs relations tout azimut , dans leurs projets professionnels, dans leurs entreprises, dans leurs réussites financières;”
Vous voulez faire un bout de chemin avec nous, ne serait-ce que le temps d’un échange, c’est simple ! Posez nous vos questions à l’adresse : contactezmoi@gingermoon-consulting.com, ou appelez-nous au : +33634872620/21
Mieux encore, vous voulez nous rencontrer et vraiment savoir si, “quand on vous dit je peux répondre à vos problèmes et ou vos attentes est-ce vrai? ou est-ce du bavardage?” prenons rendez-vous autour d’un café parisien, marseillais ou londonien…